Dominique De Villepin, homme politique et diplomate français, a occupé plusieurs postes clés au sein du gouvernement. De 2002 à 2004, il a été ministre des Affaires étrangères, puis ministre de l'Intérieur de 2004 à 2005, et enfin Premier ministre de 2005 à 2007.
De Villepin est un fervent partisan d'une nouvelle forme de gouvernance mondiale basée sur le multilatéralisme. Il est un défenseur de la paix et de la justice, et il s'est exprimé au nom de la France et de la communauté internationale lors de la crise irakienne. Tout au long de sa carrière, il a cherché des stratégies et des solutions aux conflits, que ce soit en gérant les violences dans les banlieues françaises en déclarant l'état d'urgence à la fin de 2005, ou en s'impliquant dans les conflits régionaux en Afrique et au Moyen-Orient. En France, il a mené la "bataille pour l'emploi", ce qui a conduit à une réduction historique du taux de chômage d'environ 20%.
Après la victoire de Jacques Chirac aux élections présidentielles de 1995, De Villepin est devenu secrétaire général de l'Élysée. En 2002, Chirac l'a nommé à la tête de la politique étrangère française. Son discours mémorable aux Nations Unies, dans lequel il dénonce les justifications avancées par les États-Unis pour la guerre en Irak, lui a valu les applaudissements du Conseil de sécurité, ce qui est exceptionnel. En 2004, il est devenu ministre de l'Intérieur, adoptant une position ferme contre l'immigration illégale et luttant activement contre le fondamentalisme islamiste radical. En 2005, il est devenu Premier ministre, succédant à Jean-Pierre Raffarin.
De Villepin est également un commentateur respecté sur de grands enjeux contemporains tels que le terrorisme, la prolifération, l'immigration, l'environnement et la nécessité d'une réponse internationale fondée sur un nouvel ordre mondial respectueux des cultures et des identités.
Après s'être retiré de la vie politique en janvier 2008, De Villepin est retourné à la pratique du droit. Il a depuis effectué de nombreux voyages d'affaires en Iran, en Argentine, au Venezuela et en Colombie. Son cabinet a réalisé un chiffre d'affaires de 4,65 millions d'euros et un bénéfice de 2,6 millions d'euros en deux ans. De Villepin a également écrit plusieurs articles politiques, essais et livres, dont "Les Cent Jours ou l'Esprit de sacrifice" (2001), qui traite du retour de Napoléon après son exil sur l'île d'Elbe, ainsi qu'un recueil de poésie engagée intitulé "Le requin et la mouette" (2004).